La variole du koï est une maladie virale qui touche la peau des poissons, causant l'apparition de lésions d'apparence cireuse ou laiteuse. Bien qu'elle puisse être inesthétique, il est essentiel de noter qu'elle est généralement bénigne et ne met pas la vie du poisson en danger. On la rencontre le plus souvent en hiver et au printemps, lorsque la température de l'eau est basse.
Degré de dangerosité
Sur une échelle de 1 à 10, le danger posé par la variole du koï est un 2. La maladie ne cause pas de mortalité directe et n'entraîne pas de dommages permanents aux organes internes du poisson. Les lésions disparaissent d'elles-mêmes avec la montée de la température.
Symptômes et causes
La variole du koï est causée par un herpèsvirus (le cyprinid herpesvirus 1). Elle se manifeste par des excroissances blanches, grises ou roses sur la peau, souvent comparées à des gouttes de cire de bougie. Ces lésions peuvent apparaître sur le corps, la tête, les nageoires ou la queue du poisson.
Il est important de ne pas confondre la variole du koï avec des infections plus graves, comme la saprolegnia (un champignon d'apparence cotonneuse) ou les points blancs (Ichthyophthirius). Contrairement à ces maladies, les lésions de la variole sont lisses et bien délimitées, et le poisson ne montre pas de signes de stress ou de frottement.
Traitement et prévention
Il n'existe aucun traitement pour la variole du koï. Heureusement, ce n'est pas nécessaire. Les lésions disparaissent naturellement lorsque la température de l'eau augmente au printemps ou en été. Elles ne laissent aucune cicatrice et le poisson retrouve son apparence normale.
La prévention est la seule mesure à prendre :
En résumé, la variole du koï est une maladie généralement inoffensive. Bien qu'elle puisse être peu esthétique, il suffit d'être patient et de laisser la nature faire son travail.
2025